Trois tendances de consommation qui marqueront l'année 2014

L'hyperconsommation est passée de mode. Le gaspillage alimentaire a été dénoncé et la notion de développement durable prend davantage de place. Ces transformations influencent directement – et probablement durablement – le comportement de l'acheteur faisant ressortir trois caractéristiques d'un “nouveau consommateur”, qui lui aussi se rend sur les marchés.

Consommer en donnant du sens à ses achats
L'ère de la surconsommation est terminée. Aujourd'hui, le consommateur achète de manière rationnelle et raisonnée. Utilisant des circuits de distribution proches de chez lui – ou de son lieu de travail – il achète moins mais mieux. Ce “nouveau consommateur” va avoir tendance à préférer des produits de qualité à des articles bas de gamme proposés en grande quantité à petit prix.

◊ Face à ce comportement, le professionnel des marchés est en bonne position. Il connaît les produits qu'il vend et peut facilement conseiller le consommateur. Toujours très attentif aux questions relatives à la traçabilité des produits, ce “nouveau consommateur” est également friand de nouvelles idées culinaires.

Consommer sans gaspiller
La lutte contre le gaspillage alimentaire a bel et bien été déclarée. Après plusieurs campagnes nationales (notamment portées par le ministère de l'Agriculture) et suites aux nombreuses initiatives collectives qui s'organisent pour s'opposer à cette gabegie, le consommateur change lui aussi son comportement. Utilisant les nombreux sites internet à sa disposition pour éviter de jeter des produits alimentaires, il cuisine, donne ou troque des produits et restes qui, il y a encore quelques années, auraient terminés leur course au fond d'une poubelle.

◊ Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, le commerçant non-sédentaire peut lui aussi agir. En baptisant une partie de son banc “le coin anti-gaspi”, il peut vendre à prix réduits des plateaux de fruits et/ou légumes ayant perdus de leur superbe.

Consommer plus localement
Depuis quelques années, le consommateur demande davantage de produits du terroir, “made in France” ou locaux. Un retour aux sources qui montre le besoin, pour le consommateur de revenir à une économie à taille humaine. Afin de resserrer les liens avec celles et ceux qui participent à l'économie locale, le consommateur se tourne vers des produits cultivés et fabriqués plus localement.

◊ Le commerçant des marchés peut facilement mettre en avant quelques produits locaux de son étal en les étiquetant “produits du terroir”, “produits du pays” ou encore “produits made in France” afin de répondre aux attentes d'un consommateur, soucieux de connaître l'origine des articles qu'il achète.